27 mai

L’accroissement de la population lupine au centre des débats

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La réunion organisée par le Groupe national Loup doit réunir aujourd’hui les élus locaux, les chercheurs, les Organismes non gouvernementaux et les éleveurs. À l’ordre du jour : l’accroissement de la population de loups en France qui dépasse les estimations établies.

État des lieux

 

On n’est plus au temps de La Chèvre de Monsieur Seguin ou du Petit Chaperon Rouge, et pourtant, les loups existent bel et bien et ne changent aucunement de comportement, loin de là. Si la population de loups compte actuellement plus de 500 individus, prévision estimée pour l’année 2023 et non pour 2019, les dégâts perpétrés par ces bêtes sont conséquents. Plus de 1 400 animaux ont été tués par les loups depuis le début du mois de janvier jusqu’à ce jour. La nouvelle du week-end dernier donne à réfléchir.

 
 

L’abattage d’un loup solitaire sur le plateau des Costières

 

Le week-end dernier, dans la nuit du samedi à dimanche plus précisément, aux portes de Nîmes, un loup solitaire a été abattu par un lieutenant de louveterie. Il s’agissait d’un tir de défense ayant bénéficié de l’autorisation préfectorale, car le but était de protéger des têtes de moutons et de brebis, des jeunes chevaux et des veaux menacés par l’animal. Ce dernier aurait été responsable de la disparition d’environ 360 têtes d’animaux domestiques. On a recensé 80 attaques depuis mai 2017. L’Office national de la chasse et de la faune sauvage a recueilli l’animal mort pour être examiné. À dire vrai, l’examen est une autopsie qui va permettre à l’ONCFS de connaître l’origine génétique de ce prédateur. Les habitants du plateau des Costières ont déjà repéré cet animal il y a deux ans de cela. Pourtant, on n’en trouve pas beaucoup de loups dans ce milieu rural, ou plutôt péri-urbain, mais agricole. Un Plan Loup a été mis en place, accompagné d’indemnités s’élevant à 100 000 €.

La politique du Gouvernement vis-à-vis du loup

La situation est inquiétante. Le Parisien en a parlé hier. La chasse aux loups sera donc permise. Si auparavant, le gouvernement a fixé un seuil dit de « prélèvements » de 12 %, cette limite va s’élever à 17 %. Il est à rappeler que cette espèce canine sauvage a été réintégrée dans l’Hexagone en 1992, dans le Mercantour. Décidément, « le malheur des uns fait le bonheur des autres » en parlant de l’accroissement du nombre de loups qui, sans doute, pourraient réjouir les écologistes, mais si la situation rend malheureux les bergers des 35 départements de France où l’on recense le plus de loups, autant prendre des mesures strictes.

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