14 sept.
Réouverture de la chasse en Algérie après plus de vingt-cinq ans d’absence.
Les autorités avaient décidé de reprendre les fusils de chasse des villageois durant les raids des groupes armés islamistes dans les années 1990.
Après plus de deux décennies de trêve causée par la guerre civile qui a ensanglanté le pays du 1992 à 2002, l’Algérie annonce enfin la réouverture de la chasse sur son territoire. Selon le ministre de l’Agriculture Abdelhamid Hamdani, cette activité reprendra à partir du 15 septembre au 15 février après plus de vingt-cinq longues années de situation sécuritaire que le pays a subie dans les années 1990. C’est le communiqué que l’agence APS a révélé.
M. Hamdani a ajouté que cette réouverture ainsi que l’organisation de l’activité de chasse vont permettre à réaliser de nombreux changements. Il s’agit entre autres de la préservation de l’équilibre écologique et biologique, des richesses naturelles, de la lutte contre la chasse anarchique et de la promotion de cette activité et au respect de son rôle dans le développement de l’économie nationale.
Pour voler les armes pour armer leurs maquis les groupes armés islamistes ont fait des raids au début des années 1990. Alors les autorités ont décidé de saisir les fusils de chasse des villageois, ce qui causa la suspension de la chasse. Il y avait alors 50 000 sangliers chassés par an, 320 associations de chasseurs comprenant 60 000 chasseurs en tout genre, et un million de propriétaires de fusils. Suite à cette suspension de la chasse, les sangliers se multipliaient de plus en plus, ce qui amena les préfets à faire des exceptions autorisant les battues afin d’arrêter cette croissance.
Faisant suite à cette reprise officielle de la chasse, M. Ali Mahmoudi a dit que 5 000 permis d’habilitation à la chasse ont été attribués. Il a bien précisé à l’APS avoir délivré 5 000 permis pour les chasseurs qu’ils sont eux-mêmes formés et qu’ils comptent en délivrer 7 000 autres.