2 mai
Eradication des sangliers dans la zone infestée par la PPA
Les sangliers étant trop nombreux en Wallonie, la peste porcine africaine sévissant, le gouvernement a pris des mesures contre la propagation du virus. Bilan de l’opération un an avant la date prévue pour atteindre l’objectif fixé.
Les mesures prises par le gouvernement
En termes simples, le gouvernement s’est fixé l’objectif de réduire de moitié la population des sangliers en région wallonne en deux années cynégétiques, c’est-à-dire en 2018-2019 et 2019-2020. La première raison était la surpopulation des sangliers, mais il y a aussi et surtout la déclaration de l’épidémie de peste porcine africaine (PPA) en septembre 2018. L’abattage des sangliers a, ces derniers temps, repris de plus belle à la grande satisfaction du ministre wallon de la Nature et de la Forêt René Collin. Faisons parler les statistiques.
Évolution de la situation
L’échéance prévue pour l’opération est le 1e mars 2020, c’est-à-dire un peu moins de quatre mois avant la clôture de l’année de la chasse 2019-2020. Or, on est actuellement à 30 % de réduction de l’effectif des sangliers, ou presque, en moins d’une année. Le ministre René Collin a détaillé les chiffres dans le journal SudPresse. Le 28 février 2019 en Wallonie, le nombre de sangliers abattus par les chasseurs et les employés du Département de la Nature et des Forêts s’élève à 35 326. Pourtant, on n’est pas encore à la fin de l’année cynégétique 2018-2019. C’est un chiffre record. Une augmentation de 28 % a été constatée par rapport à l’année 2017-2018. Il ne serait plus difficile d’atteindre le but à l’échéance prévue. René Collin exprime sa satisfaction : « L’objectif était de tuer 30 % de sangliers supplémentaires cette année, l’objectif est donc quasi-atteint. » Puis, donnant son avis sur les prestations des chasseurs, il déclare : « La sensibilisation des chasseurs a bien fonctionné, ils ont pris conscience de leur rôle de régulateur. » Le ministre termine ses propos par des encouragements : « Il faut poursuivre nos efforts afin d’atteindre les objectifs fixés. » Il est à noter que quelque 110 000 hectares sont infestés par la PPA. La zone s’étend d’Aubange à Herbeumont.