9 mars

« Le chasseur chassé »: en Wallonie, le permis de chasse français n’est plus reconnu

De l’entretien des domaines à la TVA sur l’achat des armes et munitions en passant par les taxes… La chasse est un loisir qui rapporte gros aux pouvoirs publics. Les communes et CPAS sont en effet propriétaires de forêts ou autres territoires de chasse qu’ils peuvent louer aux chasseurs. Cela leur rapporte 17 millions par an, selon une récente étude du bureau PwC. Sans compter les nombreuses taxes que les autorités peuvent percevoir (octroi des permis, des licences, taxe provinciale ou TVA). Au total, les bénéfices s’élèveraient à 24 millions d’euros.

Un secteur économique auquel participe la France, en quelque sorte. Depuis 2007, beaucoup de Belges se rendent en effet sur le territoire voisin pour obtenir le permis de chasse. Ils reviennent ensuite en Belgique avec le précieux sésame pour acquérir une équivalence nationale et pouvoir ainsi chasser sur le territoire wallon ou flamand. Selon les chiffres des autorités, 33% des Wallons récupéreraient leur permis en présentant un permis de chasse français.

Mais pourquoi tant de chipotage pour obtenir son certificat? L’examen du permis de chasse français est réputé… plus facile! Il comporte moins de questions et moins d’exercices de tir et de sécurité que ses homologues luxembourgeois, néerlandais et belges (wallon et flamands). Pas étonnant donc que les Wallons préfèrent passer leur examen de chasse en France.

 

 

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